La surmédiatisation des affaires criminelles
Dérive ou contre-pouvoir nécessaire ?
La Justice est davantage surveillée et critiquée par l’opinion publique, laquelle exerce inévitablement une influence négative sur sa bonne administration. Le principe de publicité, tout comme son corollaire, le principe de transparence, sont indispensables au bon fonctionnement du troisième pouvoir. Poussée à l’extrême néanmoins, la publicité des affaires criminelles peut s’avérer contreproductive et porter atteinte à différentes garanties essentielles de la procédure pénale.
Table des matières
- 1. Introduction
- 2. De la relation « médias-justice » : historique
- 2.1. Fondement
- 2.2. Historique : les procès filmés
- 3. Du principe de la publicité en Suisse
- 3.1. Sources internationales
- 3.2. Sources fédérales
- 3.3. Sources spécifiques au domaine pénal suisse
- 4. Des acteurs de la publicité
- 4.1. Les chroniqueurs judiciaires
- 4.2. Le public
- 5. Du contre-pouvoir et des dérives de la couverture médiatique des procès criminels
- 5.1. Le contre-pouvoir de l’accès médiatique à la justice
- 5.2. Les dérives de l’accès médiatique à la justice
- 5.2.1. Le procès-spectacle
- 5.2.2. L’atteinte à la présomption d’innocence
- 5.2.3. L’atteinte à la personnalité
- 5.3. Une application concrète de l’utilité des médias : l’affaire Fabrice A.
- 6. Conclusion
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